S’il vous vient un jour une sombre créature ailée dans les cheveux, vous pouvez crier   "Débarrassez-moi de cette chauve-souris !" Ou au contraire, "Rendez-moi ma chauve-souris !"

Mais peut-être ne savez-vous pas crier et en ce cas, bon gré mal gré, vous ne dites rien et observez ce qui se passe. C’est alors toute une histoire, surtout si vous êtes une très jeune fille, peu habituée à ce qui tournoie et louvoie dans le monde… Et il faudra bien, il faudra bien cohabiter avec la chose, qui ne vous lâche plus, et certains vous. auront en horreur à cause d’elle, et certains vous adoreront à cause d’elle…

Extrait

Critiques

De remarquables premiers pas, d’ailleurs salués par un maître du fantastique moderne, l’écrivain argentino-parisien Julio Cortazar. »
Jacqueline Piatier, Le Monde.

La chauve-souris, dans sa présence griffue et caressante, est peut-être le plus difficile à dire de ce qui vous est propre, sombre ou clair, de ce qui vous est inséparable. »
André Stil, L’Humanité.

Couverture Folio : Edvard Munch :  "Cendres" (détail)
Nasjonalgalleriet Oslo – Photo Jacques Lathion